Chaque année, l’AFAR (Alliance francophone pour l’accouchement respecté) organise une semaine mondiale de réflexion sur un thème autour de la naissance, relayée par des manifestations dans plusieurs villes de France et d'autres pays.
Cette année, la mobilisation concernait les positions de l’accouchement. Les femmes accouchent allongées sur le dos, les pieds dans des étriers. La proposition est évidente.
Pourtant, c'est la médecine moderne qui a imaginé et imposé cette position artificielle au détriment de toutes les lois naturelles. De nos jours, elle est de plus en plus décriée par les professionnels de santé eux-mêmes. La liberté de position et de déambulation pendant l'accouchement permet de minimiser la douleur, de faciliter la progression du bébé et de protéger le périnée. Comment y parvenir ? C'est l'objet d'un débat sur les « positionnements » des parents, du personnel d’accompagnement médical et des décideurs de santé publique.
Selon l’OMS, « aucune donnée ne justifie d’encourager la position allongée sur le dos […], les femmes devraient être libres de choisir, et encouragées à le faire, la position qu’elles préfèrent pour l’accouchement. »
Pour le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), « il paraît possible de conseiller largement les positions verticales lors de l’expulsion, tout en étant vigilant sur le risque hémorragique ».
Issu du site "Alternatives Santé"